Jacques Brel
Jacques Brel - je suis un soir d'été Engelse vertaling songtekst
Je score:
I am a summer evening
And the sub-prefecture Celebrates the deputy reeve Under the faceted luster Rain orangeades And warm champagnes And the glacial words Of surly females Of the officialized I am a summer evening At the open windows The family dinners Push their plates away And say it's hot The men launch burps Teutonic knights The cloths fall apart Above the balconies I am a summer evening At the blurred terraces A few wet drinkers Talking about nags And old perfidious women It's the time where the straps Support the present Of the scattered passer-bys And the alcoholisings I am a summer evening Heavy lovers With kitchen scents Walk their breasts On the sides of the Meuse They are missing a soldier For the summer to carouse And somehow goes up Up their tights I am summer evening At the fountains the elderly Armed with references Turn back their childhood With rainy little steps They laugh with all their tooth To munch on the silence Around the girls who dance To the death of a spring I am a summer evening The heat reverberates Rivers of intoxications Summer has its own great masses And the night celebrates them The four winds city Flashes the remorse Useless and elapsing Of not being a port I am a summer evening.
je suis un soir d'été
Et la sous-préfecture Fête la sous-préfète Sous le lustre à facettes Il pleut des orangeades Et des champagnes tièdes Et les propos glacés Des femelles maussades De fonctionnarisés Je suis un soir d'été Aux fenêtres ouvertes Les dîneurs familiaux Repoussent leurs assiettes Et disent qu'il fait chaud Les hommes lancent des rots De chevaliers teutons Les nappes tombent en miettes Par-dessus les balcons Je suis un soir d'été Aux terrasses brouillées Quelques buveurs humides Parlent de haridelles Et de vieilles perfides C'est l'heure où les bretelles Soutiennent le présent Des passants répandus Et des alcoolisants Je suis un soir d'été De lourdes amoureuses Aux odeurs de cuisine Promènent leur poitrine Sur les flancs de la Meuse Il leur manque un soldat Pour que l'été ripaille Et monte vaille que vaille Jusqu'en haut de leurs bas Je suis un soir d'été Aux fontaines les vieux Bardés de références Rebroussent leur enfance A petits pas pluvieux Ils rient de toute une dent Pour croquer le silence Autour des filles qui dansent A la mort d'un printemps Je suis un soir d'été La chaleur se vertèbre Il fleuve des ivresses L'été a ses grand-messes Et la nuit les célèbre La ville aux quatre vents Clignote le remords Inutile et passant De n'être pas un port Je suis un soir d'été.