Georges Moustaki
Georges Moustaki - En Méditerranée Engelse vertaling songtekst
Je score:
In the Mediterranean
1. In this tub where black-eyed children play There 're three continents and centuries of History Prophetes, Gods the Messiah himself There's a beautiful summer that doesnt fear the fall In the Mediterranean 2. There's the smell of blood floating on the borders and countries, bruised like so many open wounds barbwired islands imprisoning walls There's a beautiful summer that doesnt fear the fall In the Mediterranean 3.There are olive trees dying underneath the bombs there where the first dove appeared Forgotten people reaped by the war There's a beautiful summer that doesnt fear the fall In the Mediterranean 4. In this tub I played when I was a kid With my feet in the water I was breathing the wind My playmates have become men now Their brothers, who are abandoned by the world in the Mediterranean. 5. Heaven is mourning above the Acropolis and there isn't a word anymore for "freedom" in Spanish We can always dream about Athens or Barcelona There's a beautiful summer that doesnt fear the fall In the Mediterranean
En Méditerranée
EN MÉDITERRANÉE Dans ce bassin où jouent Des enfants aux yeux noirs, Il y a trois continents Et des siècles d'histoire, Des prophètes des dieux, Le Messie en personne. Il y a un bel été Qui ne craint pas l'automne, En Méditerranée. Il y a l'odeur du sang Qui flotte sur ses rives Et des pays meurtris Comme autant de plaies vives, Des îles barbelées, Des murs qui emprisonnent. Il y a un bel été Qui ne craint pas l'automne, En Méditerranée. Il y a des oliviers Qui meurent sous les bombes Là où est apparue La première colombe, Des peuples oubliés Que la guerre moissonne. Il y a un bel été Qui ne craint pas l'automne, En Méditerranée. Dans ce bassin, je jouais Lorsque j'étais enfant. J'avais les pieds dans l'eau. Je respirais le vent. Mes compagnons de jeux Sont devenus des hommes, Les frères de ceux-là Que le monde abandonne, En Méditerranée. Le ciel est endeuillé, Par-dessus l'Acropole Et liberté ne se dit plus En espagnol. On peut toujours rêver, D'Athènes et Barcelone. Il reste un bel été Qui ne craint pas l'automne, En Méditerranée.