Soeur Sourire
Soeur Sourire - chanson du corbillard songtekst
Je score:
Je conduis les morts à la vie, Par tous les temps, hiver, été. Je conduis les morts à la vie. Je suis corbillard de métier. Et j'en ai vu, et j'en ai vu, Des dîgnitaires, des hommes puissants Qui s'en allaient vers le trépas, Tout en tremblant. Et j'en ai vu, et j'en ai vu Des opprimés, gens sans pouvoir Qui s'en allaient vers l'au-delà, Remplis d'espoir. Et j'en ai vu, et j'en ai vu, Grands philosophes, grands diplomés Qui s'en allaient, Le front plissé, vers l'inconnu. Et j'en ai vu, et j'en ai vu, Gens sans problèmes et sans questions Qui s'en allaient, Tout simplement, en souriant. Et j'en ai vu, et j'en ai vu Des riches pansus, tous cousus d'or Qui s'en allaient, Pleins de remors, vers la mort. Et j'en ai vu, et j'en ai vu De pauvres diables, humbles et doux Qui s'en allaient, Espérant tout du rendez-vous. Et j'en ai vu, et j'en ai vu, Hommes croyants ou bien-pensants S'en allaient, serrant les dents, Au Dieu Vivant. Et j'en ai vu, et j'en ai vu, Hommes athées ou incroyants Qui s'en allaient vers un néant, Inattendu. Frères humains, qu'il ferait bon voir Des pélerins, perclus d'amour Leurs amitiés en étendards, Pour !e grand jour. Frères humains, dés aujourd'hui, Collaborons à l'Eternel Avec nos mains et nos esprits, Hâtons le Ciel. Au Dieu d'Amour et de Lumière Je mène les gens du monde entier Devant l'invisible frontière De la cité d'éternité.