Jacques Brel
Jacques Brel - L'homme dans la cité Engelse vertaling songtekst
Je score:
the man in the city
hopefully comes a man to the city's gates that love be his kingdom and hope be his guest and that he's like the trees that my father planted proud and noble like summer flowers and that children's laughters that ring in his head splash him of festive highlights hopefully comes a man to the city's gates that his look be a psalm does exploded suns that he doesn't kneel in front of a lord's entire gold but sometimes to pick a flower and that he spreads away with his hands forever and always solutions deprived of love hopefully comes a man to the city's gates that is not a balm but a power a clarty that his anger be just young and pretty like a storm and that he never be nor old neither wise and that he hunts away from the temple writers with no opinion dealer of nothing dealer of emotion hopefully comes a man to the city's gate before that the other men who live in the city humiliated with murdered hopes heavy with their cold anger draw up the hollows of night with new barricades
L'homme dans la cité
Pourvu que nous vienne un homme Aux portes de la cité Que l'amour soit son royaume Et l'espoir son invité Et qu'il soit pareil aux arbres Que mon père avait plantés Fiers et nobles comme soir d'été Et que les rires d'enfants Qui lui tintent dans la tête L'éclaboussent de reflets de fête Pourvu que nous vienne un homme Aux portes de la cité Que son regard soit un psaume Fait de soleils éclatés Qu'il ne s'agenouille pas Devant tout l'or d'un seigneur Mais parfois pour cueillir une fleur Et qu'il chasse de la main A jamais et pour toujours Les solutions qui seraient sans amour Pourvu que nous vienne un homme Aux portes de la cité Et qui ne soit pas un baume Mais une force, une clarté Et que sa colère soit juste Jeune et belle comme l'orage Qu'il ne soit jamais ni vieux ni sage Et qu'il rechasse du temple L'écrivain sans opinion Marchand de riens Marchand d'émotions Pourvu que nous vienne un homme Aux portes de la cité Avant que les autres hommes Qui vivent dans la cité Humiliés, l'espoir meurtri Et lourds de leur colère froide Ne dressent au creux des nuits De nouvelles barricades