Edith Piaf
Edith Piaf - Cri du coeur Engelse vertaling songtekst
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Cry from the heart
That's not only my voice which is singing That's the other voice, a crowd of voices Voices of today or of the past Funny, sunny voices Desperate, amazed Torn, broken voices Smiley, excited voices Full of pain and happiness That's the voice of a brand new sadness The voice of dead or sharp love The voice of a poor fugitive The voice of a drowned who makes "splash" That's the voice of a child who gets slapped That's the voice of a fearful bird The voice of a freezing sparrow On the pavement of the street of joy... And always, always when I sing This bird sings with me Always, always, still alive Its poor voice shakes for me If I said everything it sings All I have seen and all I know I'd say too much and not enough And I want to forget all this Other voices sing an old chorus It's their memory, that's not mine anymore I only have one cry of the heart left "I don't like misfortune! I don't like misfortune!" And misfortune gets as good as I get But I know it, it doesn't scare me anymore It says we're married to each other Even if it's true, I don't believe it I wipe my tears without pity I don't promote them If we sounded the alarm For personal pains Trains could never ride And I look at the landscape If it's ever too ugly I wait for it to do itself up And the border guards of despair Can always slash my luggage Search and interrogate me I never have something to declare Love goes on a journey, like I do One day I'll find it By the time I see its face I'll recognize it right away
Cri du coeur
CRI DU COEUR Paroles: Jacques Prévert, musique: Henri Crolla, enr. 20 mai 1960 C'est pas seulement ma voix qui chante C'est l'autre voix, une foule de voix Voix d'aujourd'hui ou d'autrefois Des voix marrantes, ensoleillées Désespérées, émerveillées Voix déchirantes et brisées Voix souriantes et affolées Folles de douleur et de gaieté C'est la voix d'un chagrin tout neuf La voix de l'amour mort ou vif La voix d'un pauvre fugitif La voix d'un noyé qui fait plouf C'est la voix d'une enfant qu'on giffle C'est la voix d'un oiseau craintif La voix d'un moineau mort de froid Sur le pavé de la rue de la joie... Et toujours, toujours quand je chante Cet oiseau-là chante avec moi Toujours, toujours, encore vivante Sa pauvre voix tremble pour moi Si je disais tout ce qu'il chante Tout ce que j'ai vu et tout ce que je sais J'en dirais trop et pas assez Et tout ça je veux l'oublier D'autres voix chantent un vieux refrain C'est leur souvenir, c'est plus le mien Je n'ai plus qu'un seul cri du coeur: "J'aime pas le malheur! j'aime pas le malheur!" Et le malheur me le rend bien Mais je le connais, il me fait plus peur Il dit qu'on est mariés ensemble Même si c'est vrai, je n'en crois rien Sans pitié j'écrase mes larmes Je leur fais pas de publicité Si on tirait le signal d'alarme Pour des chagrins particuliers Jamais les trains ne pourraient rouler Et je regarde le paysage Si par hasard il est trop laid J'attends qu'il se refasse une beauté Et les douaniers du désespoir Peuvent bien éventrer mes bagages Me palper et me questionner J'ai jamais rien à déclarer L'amour comme moi part en voyage Un jour je le rencontrerai A peine j'aurai vu son visage Tout de suite je le reconnaîtrai...