Pierre Perret
Pierre Perret - Les jolies colonies de vacances English translation lyrics
Your rating:
The pretty vacation camps
The pretty vacation camps by Pierre Perret mobile Send "Les jolies colonies de vacances" Ringtone to your Cell mobile {Chorus} The pretty vacation camps Thanks mom, thanks dad Every year, I'd wish to do it again You kaïdi aïdi aïda1. I write to you a little blurb So you don't worry too much Here we are treated with the greatest of care2 I'm only eight but I manage I cough a bit 'cause we swallow The smoke of the factory nearby But it is across the street we're playing In the city landfill. {To chorus} To peck at our food we are put at ease It's really like home Baked beans are real concrete I got the stomach like a cliff In the morning we do the dumpsters The supervisors are not mean They snore most of the time Since they are drunk as skunks3. {To chorus} Yesterday, I slipped from atop a chair While pissing in the sink I got my chin like a bike handlebar And three canines in the Pere Lachaise cemetery4 Punishments are quite harsh The monitor is quite a card He ties us up in the glaring sun Naked and smeared with jam {To chorus} To have a swim it's a quiet spot We are alone nobody goes there We dip into a small cove Where the city sewer flows Heard that we all have typhus fever We all have the chubby full of zits And at night before going to bed We count who's got the most {To chorus} I send you dear father and mother My most distinguished kisses I must leave you for I'm seeing my fiancée An old crone going on her ten years The little ones are unlucky We never get to travel But the grown up girls go to Tangiers5 In the other vacation camps. {To chorus}
Les jolies colonies de vacances
LES JOLIES COLONIES DE VACANCES REFRAIN: Les jolies colonies de vacances, Merci maman, merci papa. Tous les ans, je voudrais que ça recommence, You kaïdi aïdi aïda. Je vous écris une petite bafouille Pour pas que vous fassiez de mouron. Ici, on est aux petits oignons. J'ai que huit ans, mais je me débrouille. Je tousse un peu à cause qu'on avale La fumée de l'usine d'à côté, Mais c'est en face qu'on va jouer, Dans la décharge municipale. REFRAIN Pour becqueter, on nous met à l'aise, C'est vraiment comme à la maison : Les fayots, c'est du vrai béton, J'ai l'estomac comme une falaise. Le matin, on va faire les poubelles. Les surveillants sont pas méchants, Vu qui sont ronds comme des queues de pelles. REFRAIN Hier, j'ai glissé de sur une chaise En faisant pipi dans le lavabo. J'ai le menton en guidon de vélo Et trois canines au Père Lachaise. Les punitions sont plutôt dures. Le pion, il a son pareil. Y nous attache en plein soleil, Tout nus, barbouillés de confiture. REFRAIN Pour se baigner, c'est le coin tranquille. On est les seuls, personne y va. On va se tremper dans un petit bras Où sortent les égouts de la ville. Paraît qu'on a tous le typhus. On a le cul tout boutonneux Et le soir, avant de se mettre aux pieu, On compte à qui qu'en aura le plus. REFRAIN Je vous envoie, mes chers père et mère, Mes baisers les plus distingués. Je vous quitte là. je vais voir ma fiancée, Une vieille qu'a au moins dix berges. Les petits, on a vraiment pas de chance. On nous fait jamais voyager Mais les grandes filles vont à Tanger Dans d'autres colonies de vacances. REFRAIN