Véronique Sanson
Véronique Sanson - Le Temps Est Assassin songtekst
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Quelquefois je sens les mystères De toutes les choses que je comprends mal Comme si j'étais toute seule sur Terre A rechercher un idéal. Quand l'amour le plus fou de la terre Se débat dans une odeur de fin Je dis qu'c'est ça la vraie misère Je dis qu'le temps est assassin. Et j'veux plus rien... J'veux plus rien... J'veux plus d'amour, même fidèle. J'veux plus d'amour, même si j'étais celle Qui regardait, tendre et cruelle Fâner les amoureux quand j'étais belle. J'veux plus d'amour, monsieur, J'ai brûlé mes maîtres Et amoureuse, j'ai peur de l'être Pour avoir vu, sombre et cruelle Fâner ces merveilleux faiseurs de rêves Et mourir mes tendresses déçues. Quand je vois toutes les colères Que l'on encaisse et que l'on subit Pour moi l'amour, c'est comme l'enfer: Je dis qu'sa force est dans sa lie. Et j'aurai beau tout faire et refaire, Je serai seule et sans repères: Pour moi c'est ça la vraie misère Je dis qu'le temps est assassin. Et j'veux plus rien... Non: j'veux plus rien du tout... J'veux plus d'amour, même fidèle. J'veux plus d'amour, même si j'étais celle Qui regardait, tendre et cruelle Fâner les amoureux quand j'étais belle. J'veux plus d'amour, monsieur, J'ai brûlé mes maîtres Et amoureuse, j'ai peur de l'être Pour avoir vu, sombre et cruelle Fâner ces merveilleux faiseurs de rêves Et mourir mes tendresses déçues. Et pourtant, comme toujours, j'me dis "Allez, allez! Je suis bien trop forte pour en avoir assez." Et encore et toujours je veux vouloir aimer, Je veux vouloir aimer. Quand l'amour le plus fou de la terre Se débat dans une odeur de fin Je dis qu'c'est ça la vraie misère Je dis que tout le monde est assassin. Et j'veux plus rien... Non: j'veux plus rien du tout... J'veux plus d'amour, même rebelle. J'veux plus d'amour, même si j'étais celle Qui regardait, tendre et cruelle Fâner les amoureux quand j'étais belle. J'veux plus d'amour, monsieur, J'ai brûlé mes maîtres Et amoureuse, j'ai peur de l'être Pour avoir vu, sombre et cruelle Fâner ces merveilleux faiseurs de rêves Et mourir mes tendresses déçues... Et mourir mes tendresses déçues.