Starflam
Starflam - el diablo songtekst
Je score:
Y como van las cosas primo dime, dime parece que el suburbio sube y se extiende el pueblo esta muy mal y el crimen sigue peor mas ninos que crecen en la escuela del dolor olvidan a su hambre y olvidan a la pena con un cigarillito y el olor de la pega el policia pega grande o ninito de dan palo te matan si te ven de nuevo la violencia hace parte de tu sociedad el destino muerde no escoje tu edad siempre, piensa, mira, recuerda lo que viste ayer sigue siendo la misma mierda y los padres lloran se chuman con el trago de no tener un palo para un hijo andarriego Norte America y Europa no son tierras de sueno ojo pana, aqui tambien vive el diablo Voici mes travaux d’intérêt public, un calepin plein de rimes hémorragie du bic quand le spleen m’envenime la vie me brime, mais le mauvais sort se domine quand l’on sort une plaque, qui sera une plaque tournante pour tous les fans de hip-hop des plaines avoisinantes mais rassure-toi si le constat est alarmant c’est parce que c’est le décor de l’envers que l’on dévoile celui des frères que le vice a perverti jusqu’à la moelle pour qui la roue se voile mais garde la tête dans les étoiles garde leurs rêves, glandeur nature même figée même si la vie les a psychologiquement estropié le biz paie mais pour combien de temps tu le sais car dans cette faune, les femmes, les cadets ne voient plus que ces clones du bandit qu’on brandit fumeurs de cônes devant qui l’on rie jaune je décris la zone, la paresse, l’instinct, la folie, l’amnésie, quand on prolonge l’hérésie dans la frénésie de l’action mais tu sais que ma faction haït la fantaisie, la fiction EL DIABLO ... Rap de frappe, Kaer secoue la masse comme un séisme je dégage ton mutisme, balance mon réalisme avec deux mondes distincts, nouveaux / anciens, un parallélisme fait de débrouilles, de trucs pour que t’empoches deal de toch’, pillage de poche et pas de cinoche, non ! Mon panorama s’étend sur ce qui cloche. Quand le glas sonne comme l’appel du désarroi Tu vois l’argent passe autour de moi, ne frôle pas mes doigts Mes 5 sens sont en éveil, j’ai développé l’odorat renifler les mauvais coups et éviter les pièges tu connais la musique non pas besoin de solfège mais sache que tu es seul, personne ne te protège merde, des kilomètres séparent des ambitions identiques l’import, l’export, le bizness prolifique Eviter les flics, les patrouilles au retour de Maastricht les frères déconnent, taxent, frappent, dealent de toute sorte ils veulent des lards, rien à foutre des risques que ça comporte que ce soit ici, là-bas le diable est à ta porte... Mais tu connais la chanson, j’y pense et puis j’oublie quand l’avenir est plus aride que le désert de Nairobi si ce n’est pour éviter les combis, les « ont dit » et toutes ces lobbies de «gobi», l’argent ça troue les poches… mais qui t’a fait croire que la précarité nous rapproche ? Mamy protège sa sacoche, mais je ne vole que pour manger, j’suis pas un danger, Robin des Bois des temps modernes qu’essaye de se ranger, qu’essaye de changer, quand la raison guide ma lanterne Mais dis-moi pourquoi je ne vois que du désespoir du manque d’échappatoire, des plans qui foirent croire, croire qu’il n’a jamais cessé de pleuvoir comme si ce dieu nous pissait dessus, niait sa vertu mais Bouddha guide l’ange déchu, l’ange reclus qui a longtemps cru avoir recouvert la vue mais tombe bêtement pour des frocs Levi’s cueille le vice dans une couronne de lys en guise de prémisse des chutes aux abysses... EL DIABLO ...