Starflam
Starflam - dépendant songtekst
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Zappe le strass, le glamour, les parures et les effetset chope ma réalité façon documentaire ARTE pour plus de clarté que la télé ne t’a jamais apporté loin de l’esprit racoleur qu’elle ne cesse de colporter Les médias jouent sur le créneau télé vérité / télé impertinente Ne répondant qu’à des questions sous-jacentes la vitrine du monde est souvent opaque et ce n’est qu’une facette de l’iceberg qu’elle plaque l’info est un commerce tu sais l’impact qu’elle exerce quand son objectivité part à la renverse injecte ses pensées par catimini tant l’ignominie tend à son hégémonie... Pris de claustromanie tout sens critique s’amenuise engendre mauvaise humeur et perles lacrymales sur chaque effigie y’a bien trop de cacophonie pour si peu de chaînes musicales le « télémégastore » fore le mental crucifie l’encéphale devant des clichés U.S. trop de paires de fesses stockées sur bande V.H.S. comme au Q.H.S. on te cuisine, tu deviens un steak saignant audiovisuel deep dépendant AUDIOVISUEL DEEP DEPENDANT (LE PETIT ECRAN ME REND OISIF…) AUDIOVISUEL DEEP DEPENDANT (REND L’ACUITE DE MES SENS COMME SOUS SEDATIFS) AUDIOVISUEL DEEP DEPENDANT (LE PETIT ECRAN ME REND OISIF…) AUDIOVISUEL DEEP DEPENDANT (REND L’ACUITE DE MES SENS COMME SOUS SEDATIFS) J’ouvre mon 3ème œil sur la mascarade, une vision fade donc ma paupière se referme, devient la barricade la balustrade qui m’écarte du régime « seen-fast » du non-stop de spots qu’on propage dans toutes les castes Amincir les contrastes alors que l’être est captivé sevrage artificiel pour hommes nés en captivité est une activité propre aux racoleurs de cavités ceux qui trouvent les failles de ton cortex pour mieux les activer Mon ex, expirait à cause d’une même lubie sur 25 images elle ne voyait pas l’anomalie des messages subliminaux dénaturaient ses soliloques on prenait ma poupée pour jouer aux ventriloques, so fuck... Muni d’une télécommande j’arpente les 4 coins de ma pièce, zappe, zappe le stress du petit carré magique, l’intoxication cathodique information bafouée par étouffement méthodique aargh ! dans la promiscuité se côtoient des programmes passant du talk-show minable à la gymnastique de madame 3 écrans publicitaires pour un seul show d’1 heure et contrebalancer la facture de l’animateur AUDIOVISUEL DEEP DEPENDANT (LE PETIT ECRAN ME REND OISIF…) AUDIOVISUEL DEEP DEPENDANT (REND L’ACUITE DE MES SENS COMME SOUS SEDATIFS) AUDIOVISUEL DEEP DEPENDANT (LE PETIT ECRAN ME REND OISIF…) AUDIOVISUEL DEEP DEPENDANT (REND L’ACUITE DE MES SENS COMME SOUS SEDATIFS) Syndrome de fin de siècle quand les idées s’estompent au lieu de l’éduquer c’est tout un peuple que l’on trompe fade est la soupe qu’on nous ressert après le dessert quand on déterre les stars pour remplir la grille horaire la course à l’audimat a supplanté le didactique les parts de marché régissent le goût du public arrestation en direct, envoyé spécial couverture du procès, de l’exécution intégrale lobotomisé, tétanisé au fond du divan comme un audiovisuel deep dépendant Le monde de l’audiovisuel est virtuel kyrielle de clichés qu’elle tape pêle-mêle mais j’suis comme toi cousin, j’aime voir du sexe à outrance les films où les plans des mauvais se rapprochent de la démence les drames, les thrillers, les excès et les shows les flashes, le sensas et les effets spéciaux Le petit écran me rend oisif, oisif rend l’acuité de mes sens comme sous sédatif tant l’aimant joue sur le dep, dep, dépendant sans réflexion je suis def, def, déficient... AUDIOVISUEL DEEP DEPENDANT (LE PETIT ECRAN ME REND OISIF…) AUDIOVISUEL DEEP DEPENDANT (REND L’ACUITE DE MES SENS COMME SOUS SEDATIFS) AUDIOVISUEL DEEP DEPENDANT (LE PETIT ECRAN ME REND OISIF…) AUDIOVISUEL DEEP DEPENDANT (REND L’ACUITE DE MES SENS COMME SOUS SEDATIFS)