Starflam
Starflam - ce plat pays songtekst
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J’ouvre ce nouveau débat comme j’ouvrirais mon 3ème œil sur un royaume froid, pourri par l’argent et l’orgueil deuil du plat pays qui est le mien, qui lentement agonise d’un trop-plein de haine et de convoitise vise comment le climat s’est aggravé ces dernières années les élans séparatistes sont à la une plus que jamais un mur tombe et dans l’ombre c’est un autre que l’on bâtit et c’est toujours le peuple qui en pâtit La Belgique mise en hypothèque comme au monopoly quant au vox populi, il y a longtemps qu’il est aboli Comment peut-on espérer l’unité d’un pays quand celui-ci ne doit qu’à sa dette le fait de sa survie, qu’il est affublé d’un système administratif débile, qu’une guerre des polices notoire, le rend encore plus fébrile que des politiciens véreux agissent en toute impunité sans être inquiétés, sous le couvert de l’immunité Une démocratie à deux vitesses (deux vitesses...) quand le droit de vote devient un devoir c’est là que le bât blesse quand on accueille les étudiants à coups de matraque dans la rue j’étais pas là mais la scène je l’ai déjà connue Et tous ces petits riens, ces petites étincelles contribuent à activer le feu et de plus belle des factions s’organisent dans les souterrains alors qu’agonise ce plat pays qui est le mien... Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise agonise, agonise Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise d’un trop plein de haine et de convoitise Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise agonise, agonise Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise d’un trop plein de haine et de convoitise Ah ! et je rigole quand je repense aux meetings aériens auxquels j’assistais quand j’étais gamin le dispositif armé y était étalé défilait dans le ciel à l’époque une certaine fierté mais à quel prix ? l’histoire plus tard nous l’apprit contrat juteux sur fond de financement de parti le bruit des pales des hélicoptères Agusta couvre le bruit des balles du tir meurtrier qu’on ajusta pow ! pow ! refroidi pour un dossier brûlant ou un quelconque règlement, mais le saura t’on vraiment ? pendant ce temps, une délégation belge au proche orient parle de cohabitation, se vante d’être un exemple vivant parlons-en, du climat nord-sud (nord-sud...) qui menace une démocratie déjà fragilisé par une classe politique au centre de trop nombreuses polémiques et critiques de l’opinion publique qui veut du changement que des têtes tombent pour vice d’ingérence réclame dans l’amalgame des coupables et de la transparence mais sous l’apparence de fastueuses investigations chacun se renvoie la balle et tente de sauver sa situation… après ça, on s’étonne que la jeunesse ne se reconnaisse pas dans l’état qui l’autorise à marcher pour la ganja mais déploie avec stupeur les stups aux abords des manifs colle au violon pour une nuit les fumeurs de spliffs administratif, jusqu’auboutisme, à son paroxysme bons baisers du plat pays qui est le mien mon patriotisme bat de l’aile, putain la démocra-chie même pas 200 ans d’existence...et quel gâchis ! Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise agonise, agonise Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise d’un trop plein de haine et de convoitise Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise agonise, agonise Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise d’un trop plein de haine et de convoitise Comme le refrain d’une chanson de Brel, pour te parler du bordel Royaume de Belgique pays de beaufs tu pars en couille comme un plat de nouilles jugé à la sauvette par une justice qui s’embrouille Pendant que la pluie te mouille de septembre à août la grisaille jamais ne s’arrête, même le climat est dans le cou Dans ce plat pays qui n’est pas vraiment le mien, il fait un temps à dormir debout, un temps de chien Le quart de nègre crache son venin signe un featuring pour le Prinsévek Wouh ! Wouh ! comme une alarme dans ta tête so check les signes d’une défaite annoncée à vouloir maintenir l’unité d’un pays grâce aux valeurs du passé dépassé, usurpé le Roi, la loi, la liberté mais ma contrée n’est qu’une chienne, qu’une pute sur l’échiquier du monde tant les nations se disputent le trophée de l’immonde Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise agonise, agonise Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise d’un trop plein de haine et de convoitise Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise agonise, agonise Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise d’un trop plein de haine et de convoitise