Starflam
Starflam - ce plat pays ii songtekst
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J’ouvre ce nouveau débat comme j’ouvrirais mon 3ème œil Sur un royaume froid, pourri par l’argent et l’orgueil Deuil du plat pays… …qui tue le mien, le laisse à l’agonie Disloque nos familles, propage l’infamie D’Afrique en Wallonie, excommunie ses ex-colonies Royaume de la félonie versus ma compagnie Plus de 6 mois de gros titres, de choux gras sur les pitreries, « ministreries » de bas étage, de fuites, de cafouillages pour une presse mélangeant information et engagement, amplifiant les errements de l’opinion publique qui veut du changement ; que des têtes tombent pour vice d’ingérence, réclament dans l’amalgame des coupables et de la transparence. Des excuses, une prise de responsabilités, Maintenir l’unité pour laquelle certains ont tant milité (tant milité…) Un mur tombe et dans l’ombre c’est un autre que l’on bâtit Et c’est toujours le peuple qui en pâtit… Mais tous ces petits « riens », ces petites étincelles Contribuent à activer le feu et de plus belle Des factions s’organisent dans les souterrains Alors qu’agonise ce plat pays qui est le mien… Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise D’un trop plein de haine et de convoitise… Lâchez les violons que moi aussi je puisse pleurer mes martyres Donner à l’émoi collectif l’occasion de compatir Dites pas que l’espoir fait vivre à ceux qui ne vivent que de ça, ça enivre J’en crève la dalle et seule la lutte nous délivre Et c’est un devoir de réclamer ce qui nous revient de droit Même si les schémas veulent juste qu’on se heurte aux parois De leur plan d’intégration sélectif, bidon Paravent d’une politique d’expulsion, d’abandon BALO le B., votre assisté, ballotté entre votes racistes et centres de charité, mais eh ! on n’oublie rien de rien, on ne s’habitue pas non plus quand on sait que c’est pas les « fafs » qui font ces lois qui tuent… Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise D’un trop plein de haine et de convoitise… Comme le refrain d’une chanson de Brel, pour te parler du bordel Royaume de Belgique pays de beaufs tu pars en couille comme un plat de nouilles jugé à la sauvette par une justice qui s’embrouille Pendant que la pluie te mouille de septembre à août la grisaille jamais ne s’arrête, même le climat est dans le cou Dans ce plat pays qui n’est pas vraiment le mien, il fait un temps à dormir debout, un temps de chien Le quart de nègre crache son venin signe un featuring pour le Prinsévek Wouh ! Wouh ! comme une alarme dans ta tête so check les signes d’une défaite annoncée à vouloir maintenir l’unité d’un pays grâce aux valeurs du passé dépassé, usurpé le Roi, la loi, la liberté mais ma contrée n’est qu’une chienne, qu’une pute sur l’échiquier du monde tant les nations se disputent le trophée de l’immonde… Ce plat pays qui est le mien, qui lentement agonise D’un trop plein de haine et de convoitise…