Robert Goldman
Robert Goldman - Une Femme Qui Pleure songtekst
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Froide voix monocorde Tombant des haut-parleurs Horloge qui rassure Ou bien qui fait peur Et sur le vieux mur gris Au-dessus du dormeur La photo du pays De l'éternel ailleurs Quelques papiers froissés Jetés sur le bitume Ces regards qui se perdent Doucement qui s'embrument Au souvenir lointain D'anciennes retrouvailles A la pensée de l'autre A l'autre bout du rail Mais toujours Une femme qui pleure Partout Une femme qui pleure Toujours Une femme qui a peur Mais toujours Une femme qui pleure Et dans toutes les gares Tous les aéroports Où se croisent des ombres Où se frôlent des corps Vers le début d'un rêve Ou la fin d'une danse Vers l'histoire qui s'achève Ou celle qui recommence Toutes ces vies pareilles A tous ces trains qui partent A celles que l'on manque A celles que l'on rate Ces chemins que l'on prend Sans vraiment décider Ces vies qui n'ont jamais De place réservée Mais toujours Une femme qui pleure Toujours Une femme qui pleure Toujours Une femme qui pleure Partout Une femme qui a peur Qui fait tout Pour cacher ses pleurs Mais toujours Une femme qui pleure.