Lentement, la cité s'illumine
Une faune, une flore, métamorphose
La colline étincelle, se cristallise
Petites perles de couleur qui explosent

Mais l'envie d'aller voir tout ce qui brille
Est si forte, état de choc, t'es sous hypnose
Comme une bouche qui te cherche, qui te mordille
Ton instinct, se réveille, Despérados!

Et tu deviens...
Oh tu deviens...

Un animal
Qui aime tout ce qui est mal
Tu le fais si bien
Et tu vas si loin
Que toute la ville ne parle plus que de ton style
D'animal
Qui aime tout ce qui est mal
Mais tu le fais si bien
Et tu vas si loin

Méfie toi toutes ces mains qui te frôlent
Ont des ongles qui scintillent dans la jungle
Fais la belle, fais toi belle, t'as l'premier rôle
Crache du feu, rebondis et puis jongle

Samouraï, Geisha, en amazone
Font le yin et le yang partent au combat
Saharienne, capitaine, voici la zone
Où l'amour et la danse font la loi

Et tu deviens...
Oh tu deviens...

Un animal
Qui aime tout ce qui est mal
Mais tu le fais si bien
Et tu vas si loin
Que toute la ville ne parle plus que de ton style
D'animal
Qui aime tout ce qui est mal

Et tu deviens...
Oh tu deviens...

Un animal
Qui aime tout ce qui est mal
Un animal
Qui aime tout ce qui est mal.


(c) Pierre Rapsat