Pierre Perret
Pierre Perret - Le gros paysan songtekst
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LE GROS PAYSAN Paroles et musique: Pierre Perret Quand je vois tous ces parisiens Se crever gagner trois fois rien Habitant des cages à lapins Je me dis que c'est plaisant D'être né paysan Quand il pleut je reste au dodo A l'ombre quand il fait trop chaud Et l'hiver quand les mottes gèlent Je prends mes skis mon auto je vais à Courchevel On me dit plus radin que brave J'ai trois cents hectares de betteraves Par bonheur j'ai mes Portugais C'est pas cher c'est vaillant et c'est toujours gai Les bonnes années je dis que c'est moyen Quand c'est moyen je dis que c'est mauvais Pour un paysan la modestie C'est de faire croire étant gros que c'est un petit A la moindre calamité On perçoit des indemnités Si le prix du maïs est bas On défile on proteste on nous la fait pas Aux élections naturellement On a des primes d'encouragement Comment qu'on nourrirait le bétail Cent moutons autant de vaches je compte pas la volaille J'ai dû épouser sur le tard Ma cousine qui a deux cents hectares Elle était pourtant pas jojo Mais la terre mon vieux dit qu'y en a jamais trop On ne mange que nos fruits gâtés Nos poulets qui se mettent à boiter C'est qu'aujourd'hui les temps sont durs Mieux vaut être économe si on veut que ça dure Quand je vois tous ces parisiens Se crever gagner trois fois rien Habitant des cages à lapins Je me dis que c'est plaisant D'être né paysan