Karin Clercq
Karin Clercq - la chanson d'anna songtekst
Je score:
Il sourit, me parle d’un boulot, d’un visa pour quitter mon ghetto Il sourit, je vivrai mieux bientôt, tout là-bas, cela semble si beau Je dis oui à toutes ses promesses car j’aspire à une vraie jeunesse Je dis oui à cet homme qui me presse de partir sans laisser d’adresse Nous roulons, traversons des pays Il m’emmène très loin, si loin d’ici Nous roulons, j’aimerais tant voir Paris Dans mes veines coule une nouvelle vie Tu sais, si je suis partie, c’est parce qu’il m’a dit que ce serait mieux qu’ici Tu sais, si je suis partie, c’est parce qu’il m’a promis A Bruxelles, il ne me parle pas Moins aimable que la première fois A Bruxelles, négocie un contrat Sous la table, prend l’argent puis s’en va J’attends là ce qu’on m’a promis, d’autres filles attendent aussi J’attends là dans un fauteuil blottie, refroidie, ai-je donc mal compris? Tu sais, si je suis partie, c’est parce qu’il m’a dit que ce serait mieux qu’ici Tu sais, si je suis partie, c’est parce qu’il m’a promis Une femme me murmure tout bas : « l’employeur t’attend, t’inquiète pas » Une femme me dit : « apprête-toi dans une heure, on t’y conduira » Qu’il est vieux, cet immeuble désuet Est-ce là que je vais travailler ? Qu’il est vieux, l’homme, qu’il sent mauvais pourquoi ferme-t-il la porte à clef ? Tu sais, si je suis partie, c’est parce qu’il m’a dit que ce serait mieux qu’ici Tu sais si je suis partie... M’y voilà dans ce pays de fête où l’on peut dire que tout s’achète M’y voilà, tout simplement offerte à tous ceux qui paient pour une experte (c) Texte : Karin Clercq - Gabriel Alloing