bush-toi d’là que j’m’y mette
c’est le chant du bon gars
qui s’est mis dans la tëte
de faire régner sa loi
sur toute la planète
bush-toi d’là, bush-toi d’là
le chant de l’homme honnête
god bless américa

bush-toi d’là que j’m’y mette
n’oublie pas que papa
jouait d’jà d’la gâchette
et qu’les indiens, je crois
ont vit’ vu qu’ses ancêtres
ne rigoleraient pas
d’vant quelques amulettes
god bless américa

américa, américa, américa

bush-toi d’là que j’m’y mette
le marché n’attend pas
y te vend, y t’achète
« en dollars, ça te va ? »
tais-toi et prends ton chèque
si ça ne te plait pas
y tire à l’aveuglette
god bless américa

bush-toi d’là que j’m’y mette
et l’bon dieu dans tout ça ?
« le bon dieu, c’est moi, mec ! »
s’il le fallait, ma foi
c’est sans salamalecs
qu’il se jett’rait à bras 
raccourcis sur la mecque
god bless américa

américa, américa, américa

bush-toi d’là que j’m’y mette
quand on compte on n’aime pas
voir filer son bifteck
tant pis pour les dégâts
a chacun sa recette
qu’ça troue les estomacs
ou l’plafond d’la planète
god bless américa

bush-toi d’là que j’m’y mette
que ça mérite ou pas
d’en faire une chansonnette
on souhait’rait parfois
qu’ce petit jeu lui pète
un jour entre les doigts
en j’tant son allumette
good bye... allez, bush-toi d’là !

mêm’ si faut pas qu’on mette
tout l’mond’ dans le mêm’ cas
s’y a pas qu’des marionnettes
et qu’des fils à papa
on s’demand’ bien en fait
quand ça s’arrangera
schwarzeneger en tête
god bless américa...

américa, américa, américa