Edith Piaf
Edith Piaf - Mon amant de la Coloniale songtekst
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MON AMANT DE LA COLONIALE Paroles: R. Asso, musique: Juel, 1936 Il était fort et puis si tendre Que dès notre première nuit Je sentais que je ne pourrais plus me reprendre Et pour toujours, j'étais à lui Je voyais toutes les femmes lui sourire Moi, je me cramponnais à son bras Et je les regardais comme pour leur dire: "Il est à moi, et je le lâche pas!" C'était un gars de la Coloniale Il avait là, partant du front Et descendant jusqu'au menton Une cicatrice en diagonale Des cheveux noirs, des yeux si pâles La peau brûlée par le soleil J'en ai plus jamais vu de pareils A mon amant de la Coloniale Des fois quand il avait la fièvre Il parlait trop et j'avais peur Je mettais la main sur ses lèvres Pour pas connaître le fond de son coeur Car je sentais que dans son âme Y'avait des larmes et du cafard Longtemps j'ai cru que c'était une femme Quand j'ai compris, c'était trop tard... Lorsque j'ai connu ma rivale Alors j'ai serré fort mes bras Pour que cette grande garce de la Coloniale Lui foute la paix et ne me le vole pas Et lui, il m'avait dit: "Je reste" Mais un beau jour, il est reparti Vers ce pays que je déteste Dont il rêvait souvent la nuit C'était un gars de la Coloniale Il portait là, partant du front Et descendant jusqu'au menton Une cicatrice en diagonale Je reverrai plus ses beaux yeux pâles Ses yeux qui n'ont pas leur pareil Il est reparti vers son soleil Mon bel amant de la Coloniale...