Ceilí Moss
Ceilí Moss - Le fléau de Dieu songtekst
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Au fond de chaque homme, y’a un prophète qui dort Et quand il se réveille, ça fait des morts De grands massacres au nom d’un tout-puissant Qui, paraît-il, nous aime, c’est étonnant Pour ceux qui n’ont pas encore tout capté Voici un catéchisme résumé Qui fonctionne en latin ou en arabe, En hébreu, en sanskrit, ça reste valable : « les femmes au foyer, les sodomites au bûcher, tous les autres AU PIED! Et puis surtout, surtout, surtout: par ici la monnaie ! » Les curés, les bonzes et puis les imams, Les rabbins, muftis et tous les brahmanes, Ne nous aiment qu’en esclaves bien rampants Ou en cadavres se décomposant Je livre à l’esprit de tous les fidèles Une profession de foi universelle Les mains jointes et la bouche en coeur Chantent ensemble pour votre saigneur: « Le Seigneur est mon berger, je serai tondu puis égorgé et pour sa gloire et ses palais Je donnerai mon fric, ma femme, mon sang et surtout j’obéirai » Ceux qui vénèrent le pouvoir et l’argent Qui ne savent prier qu’en aboyant Ceux qui sans doute craignent tellement l’enfer Qu’ils s’y préparent en le faisant sur terre Ceux qui confondent un craintif silence Avec le respect de leur éminence Ceux qui ne dansent pas sur les violons Mais les brisent ou les mettent en prison : Psychpates ou escrocs, ils n’en veulent qu’à nos peaux, ou bien à nos lingots. Ce sont des menteurs, voleurs, usurpateurs, n’en croyez pas un mot. « Tuez, tuez, tuez les tous ! Dieu reconnaîtra les siens. Tuez, tuez, tuez les tous ! Dieu les reconnaîtra bien. » (bis) Les curés au bûcher, les rabbins lapidés, les imams explosés alors Peut-être que ce jour-là le bon Dieu osera enfin se montrer !