Aye, prenez bien garde aux Brésiliennes 
Elles ont des yeux incandescents 
Dans le cœur du poivre de Cayenne 
Et du piment dans le sang 
Elles sont plus souples que des lianes 
Elles ont gardé dans leurs cheveux 
Le parfum des fleurs de la savane

Qui vous rend plus amoureux 

Mais sous la douceur de ces sirènes 
Comme un serpent qui vous mord, aïe ! 
Aye, prenez bien garde aux Brésiliennes 
Si vous écoutez tous leurs aveux 
Si vous y croyez tout vous entraîne 
Vers un petit jeu dangereux 

Quand la volupté 
De leur beauté 
Vous a tenté 
Quand dans le miroir 
De leurs yeux noirs 
Brille un espoir... 

Aye, prenez bien garde aux Brésiliennes 
Elles ont un charme trop pervers 
Et les flammes qu'elles entretiennent 
Ce sont les feux de l'enfer 
Elles savent faire les coquettes 
Elles vous font perdre la raison 
Leur amour est comme une tempête 
Un ouragan, un typhon 
Et si vous cédez à ces sirènes 
Sous leurs baisers vous direz "Aïe !" 

Aye, prenez bien garde aux Brésiliennes 
Elles ont des yeux incandescents 
Dans le cœur du poivre de Cayenne 
Et du piment dans le sang 
Aye, les Brésiliennes 
Aye, ne les écoutez pas !