Alan Stivell
Alan Stivell - Menez songtekst
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'Tal an Are, 'vel n'arvorioù, diaes eo dimp bout difrom Chom a reomp mut 'pad eurvezhioù emaomp (ni). Te, re c'hwerv d'an de' hiriv ; mez an amzerioù nev' hepdale 'zeuio ; 'Vel hol liamm, 'zo dit-te ha din-me, a zalc'ho keit ha ma chomimp bev ! Alc'hwezioù 'n eürested, ken rouez int 'ne'e ! Ene don, Hendadoù, Bed ar walleur ha plijadur, Liv gwenn ha du, Dour ha gwin ru' 'Ro dudi d'an dud 'Ro dudi d'an ti D'an ti a nevez. Laouen omp evel loened. Laret 'oe Da vevañ hon daou 'oemp 'Baoe bokedoù bloavezhioù Deuet 'vidout Deuet on me da larout hor c'harantez Deuet on d'ar tizhout Bleunioù dit Deuet on 'vidout. -Te 'c'houlenne : Aet eo ivez, aet eo ivez ? Deuet eo, de'i, 'n de' diwezhañ. Hag a-hed an hent da heul, 'vo den 'vit hol laero Alc'hwezioù 'n eürusted ken rouez int ane'o ! C'hwi, 'bep tu, 'bed-mañ, 'bed hein hetoù yec'hed deoc'h E Tir an heol, Tir bev, Tir 'n tadoù 'vit 'n holl ac'hanoc'h ! 'N de' hiriv te arrio ; bale me a rayo, A-hed da aodoù 'tiorro hon nerzhioù don, 'N ti vo leun 'vidomp a laouenedigezh Ha skrijoù foll, hilligoù, friantiz 'vo holl dre-'mañ. 'Tal an Are, 'vel n'arvorioù, diaes eo dimp bout difrom Chom a reomp mut 'pad eurvezhioù emaomp (ni). (Face àl'Arrée, comme aux rivages, comment rester impavides Pendant des heures, on est sans voix, dans ce lieu hors du commun. Tu es aujourd'hui si amère, mais le printemps bientôt viendra : Pareil ànotre lien, qui t'appartient, qui m'appartient, et qui tiendra tant que la vie sera ; Et au long du chemin restant, personne ne nous enlèvera Les clés du bonheur, si rares. Ame profonde, Ancêtres, Terre du malheur Et du plaisir, Peinte en blanc et noir Eau et vin rouge Qui amuse les humains Egaye la maison Encore et encore. Nous sommes joyeux comme des bêtes. Il était dit que nous étions faits l'un pour l'autre Depuis des bouquets d'années ; Venu pour toi, Suis venu te dire notre amour, Atteindre Toi, Des fleurs pour toi, Je suis venu pour toi. -Tu demandais : Elle s'en est allée aussi ? Oui, pour elle, le dernier jour est venu. Et au long du chemin qui reste, personne ne nous volera Les clés du bonheur, si rares ! Et vous, tout autour, A chacun j'aimerais tant lever mon verre ! Bienvenue sur la Terre des Terres du soleil, Celle qui vit et fourmille, La Terre héritière ! C'est aujourd'hui que tu reviens ; Je vais me promener le long de tes rivages ; Nos forces jailliront Et grandiront des grands fonds ; La maison pleine de joie pour nous, On criera comme des fous ; Sensualité, caresses au rendez-vous. Face àl'Arrée, comme aux rivages, comment rester impavides Pendant des heures, on est sans voix, dans ce lieu hors du commun.)