Je me sens comme une épine dans dix bottes de foins
Trop de gens tapinent donc je cherche
Du tétrahydrocannabivarine dans des tonnes de joints
J’ai vu en vitrine ce qu’ils nous préparent demain
Si tu crois qu’ils te pinent prépare toi gamin
Ces pédés ont minés des milliers de chemin

On force on maintient
Artificiellement un corps déjà éteint
On ne fait que tromper la mort
On survie  —   dans un flou
Où chacun en silence
Continue de creuser son trou
Sans intelligence seulement parce qu’il faut des sous

Parce qu’il nous faut jouir du peu qu’il reste de légal pour nous parce que pour deux grammes c’est le tribunal
Mais que ces baltringues ne sont pas condamnables

On ressortira le gibet
Un soir de mois de Mai gisera sur les pavés le sang de nos obligés

Je voulais n’être qu’un artiste
Je suis devenu terroriste
L’état m’a rendu si triste
Que j’rêve de shooter des ministres

La république est sinistre
Ces gens sont fous mais nous divisent
Jamais nous ne vivront libre
Sans mettre en prison nos ministres

J’établirai une liste, il me traiteront d’antisémite
Vondrons m’imposer des limites mais ça ne m’intéresse pas l’élite
Leur lois terrestre se délitent
Dites leurs Thérèse ce délire
Je suis une machine à créer des beats
Il font des machines à sucer des bites

Dopamine trop en déficit
J’veux dormir la nuit mais c’est difficile
J’ai des insomnies quand j’vois l’insoumis
Tromper tout ces pauvres qui militent

Il me faut plus de missiles, plus de milices
Plus beaucoup plus de  / disques de pisse
Volant dans l'hémicycle. please

J’voudrais tant une ellipse
Pendant c’temps j’fais des ziks
Mais j’avoue que j’en veux à tout ceux qui ignorent l’apocalypse
Il est GRAND TEMPS QUE MA MUSIQUE SÉVISSE

Y’a comme un divorce à écrire
Avant que la vie ne périsse
Il faudra qu’on en finisse
Avec ce CARCAN D‘UNE FRANCE DU VICE

Bleu-Blanc-Rouge