La nuit je laisse filer des ombres, je laisse filer des ombres
Jusqu'à la dernière lueur, jusqu’au tout dernier adieu
Vers un sommeil oublieux, un sommeil oublieux
La nuit je laisse filer des ombres, je laisse filer des ombres

Et je ferme les yeux
Et tout devient possible, tout devient possible
Je ferme les yeux
Et tout devient possible, tout devient possible

La nuit je marche dans la ville, je marche dans la ville
Et jusqu'à la première heure, jusqu’au tout dernier aveux
Sous la grande nébuleuse, la grande nébuleuse
La nuit je marche dans la ville et je perds le fil

Et je ferme les yeux
Et tout devient possible, tout devient possible
Je ferme les yeux
Et tout devient possible, tout devient possible
Je ferme les yeux
Tout devient possible, tout devient possible

Sous les néons des night shops
L’averse passée faisait briller la rue
Les murs étincelants promettaient l’impossible
Les hauts-parleurs de la station crachaient des destinations connues
Assise sur le banc, elle laissait pourtant passer les métros

Et je ferme les yeux
Et tout devient possible, tout devient possible
Je ferme les yeux
Et tout devient possible, tout devient possible

Tout devient possible, tout devient possible
Tout devient possible