(Frédéric Lerner)



On voudrait tout apprendre sur les autres et sur soi

Essayer de comprendre les raisons, les pourquoi

On voudrait tout donner, s'arrêter, tendre la main

On voudrait partager même des petits bouts de rien



Mais il n'y a jamais personne, non personne, pour aimer comme on aime

Quand tu reçois, plus tu donnes, mais y'a maldonne, on continue quand même

Mais il n'y a jamais personne, non personne, pour comprendre tes rêves

Quand dans ta tête ils résonnent, tu t'emprisonnes, pour les garder quand même



On se fait des serments, des "promis", des "juré"

Des projets dans le temps, des trucs genre "fidélité"

On se dit "si jamais, tu pourras compter sur moi"

Des "si je te promets, merci d'être toujours là"



Mais il n'y a jamais personne, non personne, quand c'est toi qui appelles

Quand il n'y a plus rien qui fonctionne, quand t'abandonnes

C'est chacun ses problèmes

Mais il n'y a jamais personne, non personne, pour comprendre ta peine

Tout ce mal que tu fredonnes, quand tu frissonnes, il faut que tu l'apprennes...



Mais il n'y a jamais personne, non personne, pour aimer comme on aime

Quand tu reçois, plus tu donnes, mais y'a maldonne, on continue quand même

Mais il n'y a jamais personne, non personne, pour comprendre tes rêves

Quand dans ta tête ils résonnent, tu t'emprisonnes, pour les garder quand même



Mais il n'y a jamais personne, non personne, pour t'aider quand tu saignes

On te dit que tu déconnes, t'en fais des tonnes, salut, merci quand même



Mais il n'y a jamais personne (jamais)... Pour aimer comme on aime (jamais personne)

Quand tu reçois plus tu donnes (jamais)... On continue quand même (jamais personne)

Mais il n'y a jamais personne (jamais)... Pour comprendre tes rêves (jamais personne)

Quand dans ta tête ils résonnent (jamais)...

Pour les garder quand même (jamais personne)



Mais il n'y a jamais personne, non personne

Pour comprendre ta peine (jamais personne)

Tout ce mal que tu fredonnes, quand tu frissonnes

Il faut que tu l'apprennes (jamais personne)

Mais il n'y a jamais personne, non personne, pour comprendre...



(ad lib)