Edith Piaf
Edith Piaf - Salle d'attente songtekst
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SALLE D'ATTENTE Paroles: Michel Rivgauche, musique: Marguerite Monnot, enr. 25 novembre 1957 L'un près de l'autre ils étaient là Tous deux assis, comme endormis Au bord de la banquette en bois Dans la salle d'attente A travers la vitre on voyait Le vieux manège qui grinçait Et sa musique tourbillonnait Dans la salle d'attente Et cette musique semblait pousser La grande aiguille de la pendule Avec un bruit démesuré Démesuré et ridicule Et cette pendule les obsédait Cette pendule qui les regardait Cette pendule qui tourbillonnait Dans la salle d'attente Et dans leur tête ça glissait Manège, musique, pendule... La pendule devenait manège Le manège devenait pendule Et leurs souvenirs en cortège Remontaient, défilaient, s'envolaient... L'un près de l'autre ils étaient là Tous deux assis, comme endormis Au bord de la banquette en bois Dans la salle d'attente Et quand le train est arrivé Tous deux ils se sont regardés Et sans un mot se sont levés Dans la salle d'attente Et dans leur tête ça glissait Présent, passé, manège... Les souvenirs devenaient présent Le présent devenait souvenir... Et leurs paroles en cortège Hésitaient, se troublaient, s'envolaient Quand dans le train il est monté C'est elle qui s'en est aperçu Et en courant est revenue Dans la salle d'attente Mais le train avait disparu... Vous ne trouvez pas que c'est idiot Une femme qui marche dans la rue Avec une musette et un calot... Cet idiot!... Cet idiot!... Cet idiot!