Il n'y a pas de bruit dans mon sommeil 

comme sur les ailes bleues du papillon 

au-delà du ruisseau dans la fumé je m'élève 

et je suis la course du pourpre horizon 

ondulant dans la plaine, regardant l'abstrait collage 

désordre nébulleux 

aux portes du mirage les volutes me mênent 

je gravis les marches d'un songes orchestré 

trécuchant à l'aurore, dejà séloigne le rêve 

désastre fabuleux 

refrain: 

ô sombre paysage, dans tes bois je m'égare 

afin de cueillir le fruit de ta pensée 

saisissant au passage les larmes de rosée par l'aube déposées 

Ô-ô haut 

vaisseau nokturne 

dans la fumée s'élève 

refrain 

le matin se lève sur les couleurs du ciel 

le papillon sélève en me laissant derrière 

le matin l'emmène sur l'étrange courant d'air 

féroce est le jour quand le rêve est en trève 

si le rêve s'achève avant que le jour ne vienne 

le papillon s'élève en me laissan derrière 

le ciel s'affaisse sous le battement de l'aile 

féroce est le jour quand le rêve est en trève 

pris de vertige quand je vole au dessus de la ville 

sans la panique qui se hisse dans le sang de mes veines !