Un frisson qui parcourt tout mon être, qui m'appelle
Entre quatre murs j'ai perdu la raison pour laquelle je me fais des siennes
N'est pas claire, temps à autre j'essaie d'assimiler mes s-
Songerais-je un jour au silence, c'est étrange
Tout cela me semble au fond être inné, mes limites sont-elles étranges?
Si immense, le monde dans lequel nous sommes nés

Si moi j'en suis là, c'est par ma faute
Si moi j'en suis là, c'est par ma faute

C'est oublié sans rancune derrière moi
Toutes les erreurs s'accumulent une dernière fois
C'est oublié sans rancune derrière moi
Toutes les erreurs s'accumulent une dernière fois

Ma peau, je la connais par cœur, aussi pâle que les nuits de brouillard
Dans ma tête y a un trou noir où sont caché tous les leurs
Je suis partie, j'ai pris le large, qu'il pleuve ou qu'il vente plus rien ne me dérange
Un frisson qui parcourt tout mon être, me déteste
Habillée par mes mots, j'écris la leçon pour que les autres y voient clair
Ça me pèse, 20 ans après j'ai toujours l'air aussi con
Moi qui ai tenté ma chance, je m'étrangle
Je me laisse faire abimer par mes mots qui ne sont remplis de sens
C'est étrange, le monde dans lequel je suis n'est pas très beau

Si moi j'en suis là, c'est par ma faute
Si moi j'en suis là, c'est par ma faute
(C'est à oublier, c'est à oublier, c'est à oublier, c'est à oublier, c'est à oublier, c'est à oublier)
(C'est à oublier, c'est à oublier, c'est à oublier, c'est à oublier, c'est à oublier, c'est à oublier)
(C'est à oublier, c'est à oublier, c'est à oublier, c'est à oublier, c'est à oublier, c'est à oublier)

C'est oublié sans rancune derrière moi
Toutes les erreurs s'accumulent une dernière fois
C'est oublié sans rancune derrière moi
Toutes les erreurs s'accumulent, une dernière fois

C'est oublié sans rancune derrière moi
Toutes les erreurs s'accumulent une dernière fois
C'est oublié, sans rancune, derrière moi
Toutes les erreurs s'accumulent une dernière fois