Quand je me regarde j'ai peur si je me compare c'est pareil
Une moitié de moi pleure l'autre m'appelle dans les arènes
La première part gueule qu'il faut que j'apprenne à me calmer
Quand la seconde me jure qu'elle arrêtera le tueur pour que plus jamais il ne m'atteigne
Résultat je cale merde
J'peux plus me voir en peinture
C'est comme si y'avait une pincée de cyanure dans l'aquarelle
C'est l'âme contre la chair
L'envie de planer contre la terre
Une puissance incontrôlable une quête d'avoir contre la soif d'être
La voix contre la matière soit contre la tendance
Passé, avenir, pas bon face à la vengeance
Les deux moitiés me scindent et s'enjambent
Elles font la guerre en moi
Elles me réclament leur indépendance
Et moi je les regarde faire
Elles me refilent ces migraines c'est horrible
J'ai l'impression d'être comme cette pute de voix dans Secret Story
L'incertitude me ronge les sens
Bref, terminus tout le monde descend

Une part est libre quand l'autre m’oppresse
Les deux me ressemblent mais quelle est celle qui me protège
Je ne sais pas quelle moitié
Je ne sais pas quelle moitié
Dois-je calculer
M'adresser au Ciel
Ou assumer ces foutus femmes qui m’obsèdent
à mal m'observer j'y ai déjà trop céder
Ce que je possède a fini par me posséder

Quand je me regarde j'ai peur
Quand je me compare je suis confiant
Je ne connais pas les règles de toute façon j'ai toujours fais sans
J'fais pas confiance au coeur j'me fie qu'à oeil pour oeil dent pour dent
Un calibre sur la table te facilitera peut-être à comprendre
Rap venu d'ailleurs
Vador est dans mon clan
Je n'ai pas un temps d'avance votre futur est mon présent
J'ai pas trouvé de feuille alors j'écris sur un testament
Ce que tu trouves indécent je ne trouve pas ça choquant
Mon LSA est taché je suis muselé par mon sang
Tu sais les familles nombreuses ne font pas que des innocents
Une fois de plus j'suis fâché donc faudra me payer trente ans
Entre l'ancienne et la nouvelle school voici le chaînon manquant
Ancien grailleur de porc je suis fier d'être tout blanc
On m'voit parler de thaï quand on fonce
Tu le sens y'a autant de pitié chez moi que de courage dans le fute d'un agent
Terminus tout le monde descend

Une part est libre quand l'autre m’oppresse
Les deux me ressemblent mais quelle est celle qui me protège
Je ne sais pas quelle moitié
Je ne sais pas quelle moitié
Dois-je calculer
M'adresser au Ciel
Ou assumer ces foutus femmes qui m’obsèdent
à mal m'observer j'y ai déjà trop céder
Ce que je possède a fini par me posséder

Disons que plus je me regarde et moins je sais qui je suis
Plus je regarde les autres moins je me rectifie
Plus je cherche à partir loin et plus je reste ici
Plus je jure de ne jamais craindre et plus ça me terrifie
Mais moins je regarde les autres plus je m'éloigne
J'ai beau me sentir différent d'eux
Dans leur yeux c'est mon reflet qui se dévoile
Toute mon existence en témoigne
Au plus j'aurais les pieds au sol au plus j'aurais la tête dans les étoiles
Au plus on vit, au plus on meurt tous
Ceci est transmissible et plus on se perd et plus on s'y retrouve
Alors on s'égare consciemment au point de se plaire dans la détresse
On sait que moins on s'aime et moins on se déteste
Alors on se protège constamment afin de comprendre les règles
Et même si en fin de compte plus on joue et plus on compense les pertes
Alors je ne cherche plus à comprendre les mirages qui m'arrivent
Je m'arrête et je contemple les miracles de la vie

Une part est libre quand l'autre m’oppresse
Les deux me ressemblent mais quelle est celle qui me protège
Je ne sais pas quelle moitié
Je ne sais pas quelle moitié
Dois-je calculer
M'adresser au Ciel
Ou assumer ces foutus femmes qui m’obsèdent
à mal m'observer j'y ai déjà trop céder
Ce que je possède a fini par me posséder

D'un côté il y a moi, de l'autre il y a le reste
Chacun se prétend seul à être lucide dans ce rêve
On s'imagine mis à part, pense qu'on a la chance de l'être
D'un côté il y a soi, les gens, se perdre
Chacun suit son étoile et pense être dans le vrai
Prétend être le seul pour qui il surgit dans le ciel
Alors chacun hisse sa voile pensant partir en secret
Mais ignore qu'on suit le même cap lorsque les vents se lèvent