Scylla
Scylla - Erreurs génétiques lyrics
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Non là je ne me sens pas semblable à ce mec Sans blague, ici les gens qui emballent ils s'aimaient Pour ne pas rester maigre l'un tue, l'autre pleure sans haïr Existe-t-il ce bout de terre qui n'a jamais vu le sang jaillir ? Est-ce que mes gènes sont les mêmes ? Quoi vous m'voyez ? Mettre de la coke dans le bras d'un jeune et une arme au bout de son poignet ? Pourtant je suis humain aussi mais je ne pratique pas ces lapidations, viols, génocides dont tous vos articles parlent Non là je ne me sens pas semblable à ces traîtres Non mais sans blague, cette bande de lâches me ressemble d'assez près Mais ce n'est pas moi qui ait fait d'mes gosses de vulgaires bouts d'chair humaine Objet d'chaque année d'vacs 200 millions de touristes sexuels M'autoproclame civilisé en nation capitaliste modèle Mais ne pratique rien d'autre qu'une sorte de cannibalisme moderne 80% du globe meurt pour le bénéfice de 20 Si je ressemble à ça, ce n'est qu'une erreur de génétique simple Si c'est bien ça l'espèce humaine c'est qu'il est peut être l'heure qu'on m'explique Moi je ne suis pas des leurs, je crie et plaide l'erreur génétique J'n'y arrive pas Seigneur, il faut m'enlever ma charge Mes chromosomes se trompent, j'ai honte ne fusse que de ressembler à ça Allez y traitez moi de fou mais ne me parlez même pas ! Si c'est bien ça l'espèce humaine c'est qu'on est pas d'la même race ! Je hais c'corps, ce n'est qu'un fardeau d'incapable Je préférerais encore me tordre dans la peau d'un cafard Mon espèce se saoule à l'or noir pour oublier comment la crise l'irrite Au chevet de la Terre elle s'est couchée en coma éthylique Elle a détruite puis crie ces doléances à chaudes larmes Et changer l'Oscar de l'hypocrisie en conférence de Copenhague Ils signent puis disent colmater la brèche sur des paves de taules en vrai Un cargo venu de loin s'apprête à chier sur les plages bretonnes La justice à deux vitesses, la notre avance à dos d'âne Mais dis moi qui fera le poids face aux avocats de Total ? Leur machine creuse le sol, puis enterre ses déchets C'est l'échec, le dégel, un drôle de sort se déchaîne La Terre tremble, la forêt disparaît, fais le tour de tes îles Demande à ces gens avant l'homme blanc quand tout était paisible Voilà donc la mélodie de mes esprits, l'intense de nos crises internes On marche vers le même précipice, on s'jette dedans en file indienne On s'habitue aux cris d'un frère qui tombe dans le vide pile devant nous Pourvu que ne fusse que le confort de nos p'tites vies se maintiennent Qui peut me dire s'il existe un ciel ? Les rois des holding financiers semblent avoir acheter les seules clés du paradis de Saint Pierre Y'a t'il un type sincère ou une vraie p'tite princesse ? Y'a t-il quelqu'un qui ne désire point vivre la vie d'un tel ? Regarde nous cesser de nous envier Regarde nous promettre sans cesse qu'on va tout faire pour changer Regarde nous aimer, ouais ou du moins tenter Regarde les statistiques d'omoplates plantées Mais que vais-je devoir devoir dire au gamin : "Désolé petit" ? Qu'la paix s'arrête après leurs poignées de main devant les objectifs Puisqu'ils n'ont pas de cœur, ils rient aux larmes, là-bas la douleur dort Crois-tu qu'une pierre pourrait soudain se mettre à battre sous leur torse ? Y'a t-il encore des gens capables de chuter sans t'entraîner ? J'écris ce texte, disons qu'une partie de mes cellules sont gangrenées La moitié de mon sang boue l'autre se tempère Est-ce le mal qui se marre? Est-ce que naîtra une tempête si je baisse le masque? Que vais-je dire à ces gosses qui portent l'ADN d'une espèce auto suicidaire D'une bête si perverse qu'elle fait de la paix une force militaire Qui a juste l'air intelligente mais qui a que de très petits cerveaux Dans six milliards de vulgaires paquets de merde serties d’émeraude L'ADN d'une race qui sature d'arrogance Qui s'assure de sa stature par la fracture de nos jambes Immature jusqu'à l'ossature, à la parure d'éloquence De ces abus on en paiera la facture de notre sang Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre, mais nous l'avons oublié... Notre savoir nous a fait devenir cynique, nous sommes inhumains à force d'intelligence Nous ne ressentons pas assez et nous pensons beaucoup trop, nous sommes trop mécanisés et nous manquons d'humanité L'envie a empoisonné l'esprit des Hommes, a barricadé le Monde avec la haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang Ces hommes machines ! Avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur