Si vous remarquez que sur mon front déjà trop vieux
Déjà des rides se sont installées et l'assombrissent encore un peu
Si vous remarquez que certains soirs, quand le jour baisse, 
Dans mon regard vient se glisser le grand voile de la tristesse
N'allez pas penser que pour ça mon cœur est en peine
N'allez pas penser que mon cœur saigne
Non

Puisque je vous dis
Que cet amour est bien fini
Puisque je vous le dis
Puisque je vous le dis
Aujourd'hui, vous voyez que je m'en moque et que j'en ris
Vous voyez que j'en ris, vous voyez que j'en ris

Il faut bien avouer que ma mémoire souvent se plaît
À remuer, à me rappeler un amour fané à jamais
Il faut bien avouer que certains jours la solitude
Est trop lourde à supporter, je ne peux en prendre l'habitude
N'imaginez pas que pour ça ma vie s'arrête ici
N'imaginez pas cette folie
Non

Puisque je vous dis
Que cet amour est bien fini
Puisque je vous le dis
Puisque je vous le dis
Aujourd'hui, vous voyez que je m'en moque et que j'en ris
Vous voyez que j'en ris, vous voyez que j'en ris

Pourtant, faut bien dire que maintenant dans mon existence
Le vide s'est forgé un empire, il s'est taillé une place immense
Pourtant, faut bien dire que très souvent sous mes paupières
Des larmes viennent dire et redire qu'elle était ma seule lumière
Il ne faut pas croire que c'est pour elle que je pleure
Il ne faut pas le croire, c'est une erreur
Non

Puisque je vous dis
Que cet amour est bien fini
Puisque je vous le dis
Puisque je vous le dis
Aujourd'hui, vous voyez que je m'en moque et que j'en ris
Vous voyez que j'en ris, vous voyez que j'en ris

Puisque je vous dis
Que cet amour est bien fini
Puisque je vous le dis
Puisque je vous le dis
Aujourd'hui, vous voyez que je m'en moque et que j'en ris
Vous voyez que j'en ris, vous voyez que j'en ris