C' était une vie de bas le coeur
Je vous souhaite le bonsoir. 
Avait passé la dernière heure. 
pardon de mes retards. 
C' était une ville sans chaleur. 
Avec de la boue sur les toits. 
On avait vidé ses malheurs, 
on criait "rentrer chez soi". 

Comme l' amour est lointaine, 
comme le coeur cogne parfois. 
C' était une vie sans bonheur. 
Ca neigeait noir sur les toits. 

Avait passé la dernière heure
Dernier bateau sombré là-bas
C' était un jour comme un butoir
Un jour qui n' en finissait pas. 
On s' est perdu dans un bar
Où tanguait un piano bas.

Comme l' amour est lointaine, 
comme le coeur cogne parfois. 
Revienne la chair d' orange, 
des palmes sur la mer, 
des oiseaux blancs comme des anges, 
des enfances sans hiver. 

Le pianiste jouait du triste
en souriant doux si doux. 
Nos corps glissèrent sur la piste, 
encore une fois voulez-vous? 

Comme l' amour est lointaine, 
comme le coeur cogne parfois. 
Comme l' amour est lointaine, 
comme le coeur cogne parfois. 
comme le coeur cogne parfois.
A la triste porte de la peine, 
on criait "rentre chez soi".