Daniel Hélin
Daniel Hélin - Le cochon lyrics
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Chanson : le cochon Je sais que c’est une procédure Sur une seule rime j’écris souvent Il y’en a deux pour l’imposture J’espère que ça sera moins chiant Chanson : le cochon L’endroit le plus sain sous l’azur Où l’on peut voir porcin content C’est une terre en bordure D’une maison où y a des gens Pas question de ces dictatures Que je dénonce fortement L’élevage en camp tue sans mesure La Terre qu’on laisse à nos enfants Voyons donc ce bel Epicure Prenant plaisir en cet instant L’animal vit dans sa pâture Où il patauge en président Une boulette rose dans sa souillure Pataud balourd et bon vivant Il se complaît dans sa posture Et il sourit donc béatement Les poils durs qui font sa coiffure Le virilisent comme l’éléphant Il sait qu’il a une belle allure Mais moins sans doute que le paon C’est une vie sans grande aventure Pas de soucis ni de tourments Il vit entouré de peintures Et s’en contrefout royalement Sa perspective et son futur C’est la saucisse des régiments Le jambon rose c’est de l’or pur Sur la choucroute du diamant Son corps sert donc de nourriture Qui satisfait tout bon gourmand Rien à jeter pas d’épluchures Du tout bon pour petits et grands Je puis aussi vanter la hure Les p’tits lardons et leur croquant Le plaisir fin que nous procure Prosciuti crudo sous la dent Il prête à blagues pour les enflures Il fait rire les bêtes et méchants Tout ça pour une raison obscure Comme si le porc vivait salement Ces ignares plein de moisissures Oublient qu’il nous est ressemblant Sa peau ses yeux et sa structure En médecine sont référents Il s’adonne bien à la luxure Mais il le fait en militant Pour que sa descendance s’assure Pas question d’être insignifiant Car madame est une créature Aux seins ombreux et excitants Il assure donc progéniture De gamins lisses et turbulents Les gens qui vivent dans les ordures Tous les malpropres au restaurant Sont plus polis que les giclures Qui le salissent publiquement En marge de cette littérature Que l’on voit depuis trop longtemps Je tiens à faire signature Le piggy est un prince charmant Et ce que je dis pour conclure Même si ça devient emmerdant Il ne pratique pas la torture Et il ne tue pas pour l’argent Alors qu’on cesse toute censure La cochonnerie est de tout temps Ici je marque la rupture Le porc ne salit pas les gens De ce chant je fais fermeture Qu’on entende bien mon argument L’élevage en camp tue sans mesure La terre qu’on laisse à nos enfants Je répète : L’élevage en camp tue sans mesure La terre qu’on laisse à nos enfants