Tu bivouaques dans mes rêves, tu crois que ça n’a pas d’impact 
A l’aube quand je me lève et que ton ombre m’échappe
On se tracte on s’étire mais après le dernier acte
Le matin vient me dire que tout ça n’était qu’une arnaque
Je lui demande pourquoi tu ne m’enlaces déjà plus.


Que j’aime ça, ta peau colle encore à ma peau
Comme un sparadrap, ne l’enlève pas trop tôt
Ne pars pas, ne rejoins pas l’angle mort
Comme un sparadrap, ne t’enlève pas trop fort.

Tu t’éclates dans mes chairs mais sans même un dernier regard
Tu t’éclipses de mes terres dès que le jour se fait voir 
Et si ma colère gronde parfois mes ongles se rétractent
Quand le matin me raconte que de là-haut tu regardes
Je lui demande pourquoi tu ne m’enlaces déjà plus.

Que j’aime ça, ta peau colle encore à ma peau
Comme un sparadrap, ne l’enlève pas trop tôt
Ne pars pas, ne rejoins pas l’angle mort
Comme un sparadrap, ne t’enlève pas trop fort.

Que j’aime ça, ta peau colle encore à ma peau
Comme un sparadrap ne l’enlève pas trop tôt
Ne pars pas, ne rejoins pas l’angle mort
Comme un sparadrap, ne t’enlève pas trop fort.

N’y va pas, ta peau colle encore à ma peau
Comme un sparadrap ne l’enlève pas trop tôt
Ne pars pas, ne rejoins pas l’angle mort
Comme un sparadrap ne t’enlève pas trop fort.