Benjamin Biolay
Benjamin Biolay - Ne Regrette Rien (feat. OrelSan) lyrics
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Des couloirs infinis de glace et de marbre Un froid qui brûle, un froid qui détruit, le soleil se cabre Nos pas se suivent dans la neige Sur la grand roue dans le manège Ne regrette rien Tout au long de la vie, un oeil invisible Que l'on soit l'aigle ou le colibri, on reste la cible Nos pas se suivent dans la neige Nos coeurs se pâment, nos corps se piègent Ne regrette rien Communément, on le recense sous le nom de l'amour Communément, on le ressent mieux la nuit que le jour Mieux la nuit que le jour Des couloirs infinis, peu de feuilles aux arbres Des flocons tombent au tout ralenti, le soleil se sabre Nos pas se suivent dans la pleine Lorsque trop loin, nos corps se plaignent Ne regrette rien Tout au long de la vie, la tournée des lacs Des bras de mer de quelques taudis, chambres mises à sac Nos pas se suivront dans la tombe Viens on s'envole, vas-y on tombe Ne regrette rien Communément, on le recense sous le nom de l'amour Communément, on le ressent mieux la nuit que le jour Mieux la nuit que le jour Mieux la nuit que le jour Orelsan: Est-ce que nos instants d'extases laisseront des traces? Ou ne restent que les remords et l'amertume après la fonte des glaces Avec le temps les sentiments les plus profonds s'effacent On joue nos rôles le mieux possible, un jour on tombe les masques Interroge l'avenir, sonde les astres, peu d'options relations néfastes De passion trépassent, si l'amour est dans l'air, j'fais d'l'asthme Ne regrette pas les spasmes, les vibrations, l'excitation, les nuits d'action Le ciel est gris, les anges pleurent Les nouvelles déceptions font les vieilles rancoeurs La routine, les sales manies, les mauvaises habitudes prennent de l'ampleur Ton quotidien cohabite mal avec mes rêves de branleur Trop de menaces pour un seul couple de maîtres-chanteurs Les mêmes disputes et je discute avec le sampler Ne regrette pas les fraises, l'apogée, la beauté du geste Ne regrette pas l'effort, les chasses au trésor Des couloirs infinis de glace et de marbre Un froid qui brûle, un froid qui détruit, le soleil se cabre Nos pas se suivent dans la neige Sur la grand roue dans le manège Ne regrette rien...