Je suis allé voir ce qu'on vend au marché noir

Pas de crise dans ces entreprises

Car il y a dedans un bon nombre d'artisans

Qui attendent la prochaine commande


Ce qu'ils marchandent ne porte pas de prix

C'est le premier truc qu'ils ont appris


Petit à petit le petit bandit grandit

Et s'agrandissent tous ses bénéfices

Mais il a derrière lui tout un tas de gros ennuis

Et ses tarifs ne sont plus compétitifs


Il doit être on ne peut plus attentif

Pour ne pas être pris sur le vif


Sur le vif

Sur le vif

Aujourd'hui comme hier faut pas se laisser faire 


Manipulations, le maire fait de bonnes actions

Avant les élections, il méprise l'opinion (Bravo)

Il cache des caméras dans la rue comme Jacques Legras

Et sur le périf pour l'apéritif


Il devrait être un peu plus attentif

Car il sera bientôt pris sur le vif


Sur le vif

Sur le vif 


Prêts à combattre

Les gens sont

Prêts à combattre

Nous sommes

Prêts à combattre

Je suis 

Prêt à combattre...



Le texte a été changé lors de la tournée 2004 :


Je suis allé voir ce qu'on vend au marché noir 

Pas de crise, dans ces entreprises

Car on y trouve caché des disques et des DVD 

Qui se vendent par camions entiers 


On se demande "mais pourquoi ne pas en profiter ?"

C'est vrai que c'est incroyablement bon marché

Les artistes font la gueule car ils pensent être les seuls a se faire bouffer

(break parlé)


Multinationales, y a-t-il un sauveur dans la salle ?

Pour vos stocks options et vos parts de marché


Quoi qu'on nous dise, c'est notre liberté qu'on aiguise

A nous d'être intègre et de rester sur le vif

Aujourd'hui comme hier, faut pas se laisser faire


Le téléchargement, bouc émissaire du changement 

Trop de clic, pas assez de fric

Rupture de contrat, les intermittents au combat

Tenterez-vous votre chance dans l'indépendance ?


Quoi qu'on nous dise, c'est notre liberté qu'on aiguise

A nous d'être intègre et de rester sur le vif

Aujourd'hui comme hier, faut pas se laisser faire