Tu t'es fait jeter, t'as crié, éclaté tes idées !
T'as pris des barres de fer pour casser !
Tu sors ta haine pour frapper
Sur des vitrines, verre brisé,
Policiers molestés !
Tu choisis l'action
En gestes interdits
Pour l'insurrection !
Voitures renversées
Les mots n'ont suffi
Dans ton front brûlé !

Dans les fumées, les violences, tu proclames l'existence !
Tu crois qu'il suffirait de se battre
Pour faire sauter les principes
Les références-contingences
D'une vie sous surveillance !
La rue s'est fermée
Sur ton oppression
T'as les mains liées !
Les hommes casqués
Se cognent à l'acier
De tes opinions !

T'es accusé, t'es jugé, condamné pour sujet
Tu casses, tu casses nos raisons !
Tu casses ! ...
Tu casses, tu casses nos raisons !
Tu casses ! ...
Tu casses, tu casses nos raisons !
Tu casses ! ...

Mais enfermé, tu étouffes tes tendresses insurgées...


(c) Paroles: Elisabeth Anais. Musique: Pierre Raepsaet   1979