La tiedeur d'un sofa qui vous aime,
Les deux pieds par l'air caressés
A portée de main d'un sein qui chambre
J'aime avoir du mal à m'localiser.

Surtout dans un délire aussi transitoire,
Ou l'envie d'aller, s'oublie à  n'pas bouger.
Vivre au goutte-à-goutte et au plaisir voire
Comme une obsession de tout éviter

Physique à vaquer,
Tête en vacances,
Regarder la mire, s'endormir.
Se prélasser au point de jouissance
Et en mourir

S'en défaire
Et ce, sans que l'ennui n'y paraisse
Et sous peine,
Que s'aimer gêne.

Voguer à vau-l'eau, ses bras m'enserrent
S'étirer à hue et à dia
Il suffit d'attraper la fermière
De fermer la ferme et ne penser qu'a soi.

Ecouter les poussins qui,
dans les épis piaillent
Que les pas-dépités s'en aillent
L'existence à plein vide à donner
S'it's a sunny day

Commencer lundi comme un dimanche
Se déprogrammer les deux bras
L'un aux tentatives
quand l'autre flanche
Ca me fait rire

S'en défaire
Et ce, sans que l'ennui n'y  paraisse
Et sous peine,
Que s'aimer gêne.

Le tempo du tout qui rime à tcha-tcha
Malaxant les do les si les la
Il lui faut se faire à tout
Mais pacha
Dans un nuage engoncé

Passer sa vie
dans un sofa
Passer sa vie
dance et tcha-tcha
Passer sa vie
dans un sofa
Passer sa vie là