J'me suis levé. La tête dans le gaz, naze.
En me comportant de façon limite, un peu dans le vase.
Pas d'extase, impossible de faire des phrases.
Comme ces matinées où les neurones ont imité pégase.
C'est sûr qu'les nuits de veille, quand on touche à la bouteille,
La suite n'est plus pareille, on n'se prend plus pour Popeye.
Le cerveau tape, c'n'est pas l'seul handicap.
Mettre un pied devant l'autre ça devient très vite une étape.
Et de Paris à Dakar, comme certains pays le soir,
Les gens consomment des produits qu'il ne faut pas boire.
Moi j'hallucine sur ce que j'ai pu ingurgiter.
Même le lavabo, ce matin, me l'a vite rappelé.

Assez, assez de tiser !
Yé, assez de tiser.
Assez, assez de tiser !
Yé, assez de tiser.
Assez, assez de tiser !
Yé, assez de tiser.
Assez, assez de tiser !
Yé, assez de tiser.

J'continue, la tête dans la cave, grave.
En me comportant toujours limite, enfin tu vois l'épave.
En esclave de la boisson mais certains savent,
Après quelques soirées données, on se demande où sont les braves...
Il y a plein de bouteilles sur la table, je cherche le coupable.
Dites-moi quel est le poivrot qu'a fait d'mon appart une étable !
Et la glace me montre du doigt, celui que je n'connaissais pas :
L'autre partie du Gaulois. « Faut pas tiser en Bretagne »
Je l'sais, ouais ! Les gars, pas la peine de crier,
Je me sens fatigué en plus j'ai mal au crâne !
C'est que, il faut qu'j'assume, tout ce que j'ai pu improviser,
La tête comme une enclume et la honte qui s'en est emparée.

Assez, assez de tiser !
Yé, assez de tiser.
Assez, assez de tiser !
Yé, assez de tiser.
Assez, assez de tiser !
Yé, assez de tiser.
Assez, assez de tiser !
Yé, assez de tiser.

Assez de tiser, je me sens aseptisé.
De produits non baptisés, il faut me climatiser.
M'exorciser, m'éloigner de cet enfer.
M'exciser ainsi de cet abruti alcoolocataire.
Je vis avec maintenant depuis trop longtemps.
Bien agrippé dans ma tête, il me détruit lentement.
Il sait où m'emmener, ce fumier, il sait comment faire
Ça commence par 2/3 verres et ça finit à l'envers !
Après on s'dit : c'est bon, maintenant c'est fini.
Mais combien de fois je me l'suis dit et puis redit depuis ?
Voilà ma vie, esclave de ce comportement.
Je ferai mieux, c'est promis, mais je dis en attendant.

Assez, assez de tiser !
Yé, assez de tiser.
Assez, assez de tiser !
Yé, assez de tiser.
Assez, assez de tiser !
Yé, assez de tiser.
Assez, assez de tiser !
Yé, assez de tiser.

Assez de tiser.