ludo Vandeau
ludo Vandeau - Marguerite lyrics
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Marguerite papotant intensément à une table à la fenêtre chargés de problèmes qui n’existent plus les doutes mathématiques du temps la tasse de café qui écoute leur murmures dans cette cathédrale d’attente, de discussion, de méditation, de doutes, marguérite la chaleur délit les histoires d’amour et la musique grise rend la tête molle dans ce naufrage perpétuel sur les champs de bataille pleins de souvenirs et les fresques des vielles émotions et des gloires entourés de peupliers qui baillent toujours, marguérite ils assistent à la grand-messe de présence à une époque trop étendue et sans dieux le visage de l’autre qui écoute et oint l’ardeur du soleil du chagrin qui brûle et qui leur dupe à chaque reprise quand ils échangent leurs manteaux lourds pour leur lit, marguérite jusqu’à ce qu’à nouveau le café, la bière, jusqu’à ce qu’à nouveau une cigarette commande le castrat de leur manque de chanter et détourne l’attention par des chansons sur la tromperie qu’ils reconnaissent et ont oublié le printemps dans lequel ils ont eu de la confiance et puis oublié le pouvoir et le désir qu’ils n’ont jamais connu ils lèvent les mains pour vêtir le désespoir lèvent leur voix pour remplir le dimanche comme un prêtre décrépit revêtu d’un soutane maculé leurs ventres ronds épuisés par la vieillesse qui sentent les tulipes hollandaises et le savon la mort joue à cache-cache et ça me déplaît, marguérite ainsi ils marchent en rond comme des chiens errants chaque jour dans la même peau, plus besoin d’une cravate et avec une peau en porcelaine la main dessine, la photo sur la cheminée, les boutons de la chemise les paupières du sommeil qui arrive trop tôt