ludo Vandeau

ludo Vandeau - Fanfare lyrics

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le doux parfum des mûriers à travers la fenêtre ouverte
la chambre des sœurs face au jardin
il fait trop chaud pour octobre qui se déploie
comme une couverture sur les jambes, un oreiller pour la tête

je me suis revêtu et le sac à dos est lourd à porter 
les arbres connaissent leur puissance comme ils pleurent
cette danse épuisante de reliques et de danseuses
sur la place en dessous de la tour retenante

elle ouvre la porte, elle a mis la table 
les couverts d’argent et les assiettes de son sourire
il y a du pain et des boissons, du lait et du jus de fruit sucré
et la cressonnette d’hier fleurit à nouveau

et tous les jours de nouveau je me réveille à l’aube
comme une déesse aux moutons, une déesse de nuages : 
nous sommes à la fuite et grimpons par-dessus les écueils
la longue marche à travers la forêt et le désert 

nous poursuivons, les livres reliés les cahiers sans crayons (mais pleins de guerre) 
il y a le dieu de l’intimité et l’autre de la  muse
la balançoire de l’oubli et celui qui se cache dans notre blancheur
les adolescents dans leurs diamants comme un paris au printemps

la lumière du jour aux gares : bourdonnant comme un atlas
depuis longtemps j’ai assez de cette nostalgie maudite
et du chagrin pour la mort qui me semble boiteuse
et toi là-bas, t’es un trésor de malchance

je nage dans tes yeux, la plongée sous-marine sans costume
je cueillis les rêves de tes lèvres, glisse au-dessous de tes aisselles 
nous avons entendu et personne ne s’est échappée
et maintenant nous cherchons notre naissance dans des vieilles cavernes
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Copyrights:

Author: ludo vandeau

Composer: ludo vandeau

Publisher: wildboarmusic

Details:

Language: French

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