Eddie Defacq
Eddie Defacq - Les tisserands flamands lyrics
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Les tisserands flamands qui tramaient de la toile Dans les sombres logis de leurs pauvres faubourgs Tissaient des souvenirs qui soudain se dévoilent Tandis que ma chanson les chante avec amour Poussant le pédalier et lançant la navette Entrecroisant les fils de la laine et du lin Ils la faisaient tourner, si belle et si parfaite, Sur l'ensouple à levier, la pièce de drap fin Pendant des siècles d'or, toujours de leurs mains rudes De l'aube au couvre-feu à leurs travaux vaquant Dans le labeur trouvaient une sainte habitude Au bruit de leurs métiers de bois battant, claquant Poussant le pédalier et lançant la navette Entrecroisant les fils de la laine et du lin Ils la faisaient tourner, si belle et si parfaite, Sur l'ensouple à levier, la pièce de drap fin Eux qui n'interrompaient qu'à l'heure de la messe Le rythme continu de leurs métiers bruissant Ils quittaient l'atelier, le cœur plein d'allégresse Pour fêter dignement leur grand patron puissant Poussant le pédalier et lançant la navette Entrecroisant les fils de la laine et du lin Ils la faisaient tourner, si belle et si parfaite, Sur l'ensouple à levier, la pièce de drap fin Eux qui tenacement de leurs mains diligentes Submergeaient l'univers de leurs beaux draps teintés À l'humble et pauvre quai de la Flandre indigente Faisaient monter le flot de la prospérité Poussant le pédalier et lançant la navette Entrecroisant les fils de la laine et du lin Ils la faisaient tourner, si belle et si parfaite, Sur l'ensouple à levier, la pièce de drap fin Les tisserands flamands qui tramaient de la toile Dans les sombres logis de leurs pauvres faubourgs Tissaient des souvenirs qui soudain se dévoilent Tandis que ma chanson les chante avec amour