J'ai pas grand chose à attendre
J'suis mort sur un table d'sable et comme on parle, ici tout m'est est égal
Dans mon creux c'est des lits de paille et dans mon corps
Touche mon front, touche mon front j'me sens tous les jours malades
Et touche mon front si j'ai l'air pale

Mais j'étais solide autrefois
Et r'garde moi j'suis qu'un bout de bois sans surprise, sans surprise et sans joie
J'ai pas les épaules d'un soldats
Mais pardonnez moi c'est mon courage c'est pas moi qui s'décommande à chaque fois
Et puisqu'ici tout m'est égal

Et leurs visages toujours les mêmes
Des qui enivrent, des qui brillent, des qui scintillent, des qui tombent à la renversent
Et leurs visages toujours pareils et des qui passent au travers (?)
Oh nan j'regrette pas la lumière et toi tu tends la main 
Mais puisqu'ici tout m'est égal
Et puisqu'ici tout m'est égal

Les amours figés sur mes lèvres
Et ceux qui restent j'me suis jurée chaque matins, ceux là d'les fuir comme la peste
Si tout passe et glisse sur moi
Pardonnez moi c'est qu'j'ai hurlé autrefois, à m'en briser la voix