Depuis que vers la Corse je fais route

Vois-tu la terre jaune me dégoûte

La sale nourriture de riz bouilli

Ne vaut pas la polenta du pays


Tes yeux noirs qui me filent la frousse

Tes dents blanches comme de la brousse

Ton regard qui chavire les coeurs

Aies pitié de ton navigateur


Ce soir qui vient chanter sous ta fenêtre

Celui qui t'aime tant ton quartier maître

Je rentre du Tonkin je retourne au pays

Heureux de te revoir ô ma chérie


J'ai ramené pour toi de belles choses

Deux beaux foulards de soie un blanc un rose

Deux singes une guenon un éventail

Et un petit souvenir de Shangaï


Allons ne rougis pas et n'aies point honte

Si tu ne descends pas alors je monte

Je te ferai connaître savamment

Ce Dieu que les Chinois adorent tant


Ce soir si tu le veux dans l'Ile Rousse

Je te promènerai en pousse-pousse

O toi la plus belle la plus jolie de l'Ile

Sans toi mon coeur et tout le reste

Ne peuvent rester tranquille...


Tes yeux noirs qui me filent la frousse

Tes dents blanches comme de la brousse

Ton regard qui chavire les coeurs

Aies pitié...................de ton navigateur