Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime,

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime beaucoup.

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime,

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime beaucoup.

De Harlem, à Phnom Penh, que ce soit chez toi ou chez nous.

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime,

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime beaucoup.


Je fais souvent un vieux rêve, puisqu'on peut rêver toujours.

Celui qu'on est tous élèves de la même école d'amour.

Sans religion, sans racisme, si les hommes, enfin humains,

Oubliaient leur égoïsme, pour se tenir par la main.


Elle en a prix plein la gueule, la colombe de la paix.

Elle se sent parfois bien seule face aux vautours du progrès.

Faut toutes les couleurs du monde pour que l'arc-en-ciel soit beau.

Et même si la route est longue, ça ne tient qu'en quelques mots.


Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime,

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime beaucoup.

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime,

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime beaucoup.

De Harlem, à Phnom Penh, que ce soit chez toi ou chez nous.

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime,

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime beaucoup.


Il faudrait apprendre à lire dans les yeux de nos enfants,

Qu'il y a un pont à construire de l'Orient à l'Occident.

La fraternité existe, qui écrira le mot 'FIN',

Sur le front des terroristes, dans les déserts qui ont faim.


Le temps manque, le temps passe, bien trop court pour se fâcher

Avec l'ennemi d'en face qui n'est qu'un amour caché.

Tant de passants, de passages que nous ne reverrons pas.

Supplient depuis leur nuage, ceux qui voient le ciel d'en bas.


Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime,

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime beaucoup.

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime,

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime beaucoup.

De Harlem, à Phnom Penh, que ce soit chez toi ou chez nous.

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime,

Faut qu'on s'aime, faut qu'on s'aime beaucoup…